En flânant dans les rues de Dieu-le-Fit, mon regard s’accrocha aux vitrines garnies des grands magasins, où l’on préservait jalousement la typographie des années 60. L’appel était irrésistible. En franchissant le seuil, le craquement du parquet résonna comme un murmure du passé, et les murs, bavards, chuchotaient des secrets oubliés. Le temps semblait figé, suspendu entre hier et aujourd’hui. Même la voix du boutiquier, teintée d’un grain ancien, évoquait les échos d’une TSF perdue.


